Vue du ciel, la Terre est basse...

Publié le par WENS

Ce week-end, j’ai encore fichu en l’air tout mon impact écologique. J’ai pris l’avion.
Oui, je sais, j’avais dis que je ne le ferais plus, mais j’ai cru que j’irais plus vite et puis je me suis renseigné et on m’a confirmé que l’avion partirait malgré mon boycotte.
Non, mais c’est bon, je vais rééquilibrer ça en ne prenant plus de douches pendant 350 ans et c’est réglé.
Sur les ailes des avions, il y a un truc rigolo qui est écrit : Dont walk outside this aréa
Ça veut dire qu’il ne faut pas marcher en dehors de l’aile et c’est sûr que si tu marches outside this aréa, tu te casses gravement la figure dans le vide. ( remarquez la tournure “ jeune” de la phrase avec le désopilant “ gravement” )
J’essaie toujours d’être près du hublot pour voir le gars à qui cet avertissement est destiné, mais y a jamais personne sur l’aile, dommage.
Il y a aussi des petits numéros. Là, j’étais du côté de l’aile 2. C’est comme les maquettes pour les gamins, toutes les pièces du gros navion sont numérotées pour le montage.
Sinon, à part ça, c’est pratique l’avion, surtout pour gagner du temps.
Comme à l’aller le zigue chargé de me réceptionner ne m’a pas trouvé à l’aéroport, ( vu qu’il m’attendait du côté des départs ! ), il est reparti et j’ai dû attendre et prendre un taxi. Pour être certain qu’il n’y aurait pas de problème et que je ne raterais pas mon vol, on m’a raccompagné bien en avance, pour le retour.
Et ça, c’est chouette, parce que comme ça, j’ai bien visité le hall.
Surtout que mon gros navion il a eu 3 heures de retard et que j’avais beaucoup d’avance pour bien bien profiter de l’enregistrement qui se fait une heure avant le vol.
Avec le fait que j’habite à 2 heures de Toulouse où c’est là qu’on se posait, j’ai mis 9 heures pour rentrer chez moi.
Ah oui, c’était pour un festival de BD...à côté de Lyon !
C’est vraiment pratique, l’avion.
 Voir la Terre de tout en haut, c’est instructif. Toutes ces petites maisons individuelles avec leurs petites piscines individuelles...Des p’tites piscines à la noix, on dirait des pédiluves.
Elles sont séparées parfois juste par une haie ou un mur de celle du voisin, c’est comme s’ils se baignaient ensemble, mais chacun chez soi. Ça me fait aussi cet effet quand je regarde un immeuble avec les fenêtres éclairées le soir. Comme des cases de BD , l’espace qui sépare les actions est dérisoire. Entre les voisins du dessus qui font des cabrioles et ceux du dessous qui se collent des baignes, il y a l'épaisseur  d’un plancher.
Si que vous étiez  moins cons, moins farouchement individualistes, peut-être que ça serait intelligent, pour barboter, de faire une seule vraie piscine par lotissement, à la place de ces insignifiants rinces doigts, mais peut-être que j’étais trop haut...
Pendant mon attente, à l’aéroport, il y avait à côté de moi une famille de marocains sympathiques qui mangeaient des gâteaux et n’arrêtaient pas de parler marocain, ce qui est mieux, vu que je ne comprends pas le marocain, que la gourdasse qui a téléphoné sans discontinuer pendant 3 heures. Je connais en détails  les péripéties de sa palpitante existence, la complexité Shakespearienne de sa vie amoureuse de cagolle  décérébrée et aussi quelques détails intimes assez surprenants.
Mes marocains bavards, ils ne l’étaient pas tous, il y avait une dame en babouches, emballée dans une seyante panoplie de zorro, ( sans le chapeau et l’épée et pour la moustache, je ne sais pas, elle portait des lunettes ), qui ne pipait mot.
 Motus et babouches cousues !

Publié dans blog.captain.arobase

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