Retourner la galette...
L’autre jour, dans un vide grenier, j’ai acheté une machine à remonter dans le temps.
Pas cher, 20 € avec la courroie qui fonctionne et un diamant correct, une platine disque à électricité du siècle dernier...
Du coup, j’ai dû récupérer le carburant stocké au grenier : les galettes de vinyle et leurs pochettes en carton.
Comme tous les imbéciles, j’avais bien entendu trouvé épatant les bouts de plastoques numériques et le petit plateau de l’appareil qui s’ouvre comme la porte d’un vaisseau spatial, nous donnant l’illusion d’une modernité science-fictionnesque de bon aloi, alors que c’est un système tout con de tiroir électrique.
Je n’avais plus écouté mes vinyles depuis 15 ans, vous imaginez le plongeon dans la mélasse nostalgique !
J’ai même un 45 tour de Trust avec “ Antisocial “ qui est très rigolo aujourd’hui et qui a tout de suite emballé ma fille, ( presque autant que “ Bois ton café, c’est moi qui l’ai fait “ de l’Affaire Louis Trio ! )
De la même manière que je m’étais extasié sur la limpidité sans faille du CD numérique, j’ai bien entendu retrouvé avec délectation les craquements chauds du bon vieux disque à rayures.
Une époque révolu où il fallait se lever pour retourner la galette, ça faisait de l’exercice et des jeunes gens énergiques, c’est pour ça qu’il y a eu mai 68 !
Mais, ma grande redécouverte, c’est le premier 33 tour que j’ai voulu à tout prix et que j’ai acheté tout seul, ( accompagné par un fameux tonton Louis, ancien baryton de l’Opéra d’Alger ! )
“ La révolution Française” opéra rock de Claude-Michel Shönberg et Raymond Jeannot !
J’avais sept ou huit ans et j’ignore totalement d’où m’est venu l’idée d’acheter ce double album, qui devait être assez coûteux à l’époque. Probablement que j’avais entendu des chansons à la radio...
Le premier truc que j’ai voulu, c’est “ La révolution Française “, voilà comment se construisent les imaginaires. Une enfance avec Pif Gadget et “ La révolution Française “, c’est très formateur, d’un point de vue politique. Impossible d’adhérer au MoDem avec une jeunesse aussi tumultueuse !
Cet opéra rock, est en plus illustré par 12 pages de BD et parmi les chanteurs, il y a Alain Bashung, les Martin Circus, Les Charlots, ( avec les Chœurs de l’Opéra ! ), Antoine...
Enfin, c’est une pure merveille.
Si vous connaissez cet ovni, dites le moi, j’ai l’impression d’être le seul à aimer ça !
Pas cher, 20 € avec la courroie qui fonctionne et un diamant correct, une platine disque à électricité du siècle dernier...
Du coup, j’ai dû récupérer le carburant stocké au grenier : les galettes de vinyle et leurs pochettes en carton.
Comme tous les imbéciles, j’avais bien entendu trouvé épatant les bouts de plastoques numériques et le petit plateau de l’appareil qui s’ouvre comme la porte d’un vaisseau spatial, nous donnant l’illusion d’une modernité science-fictionnesque de bon aloi, alors que c’est un système tout con de tiroir électrique.
Je n’avais plus écouté mes vinyles depuis 15 ans, vous imaginez le plongeon dans la mélasse nostalgique !
J’ai même un 45 tour de Trust avec “ Antisocial “ qui est très rigolo aujourd’hui et qui a tout de suite emballé ma fille, ( presque autant que “ Bois ton café, c’est moi qui l’ai fait “ de l’Affaire Louis Trio ! )
De la même manière que je m’étais extasié sur la limpidité sans faille du CD numérique, j’ai bien entendu retrouvé avec délectation les craquements chauds du bon vieux disque à rayures.
Une époque révolu où il fallait se lever pour retourner la galette, ça faisait de l’exercice et des jeunes gens énergiques, c’est pour ça qu’il y a eu mai 68 !
Mais, ma grande redécouverte, c’est le premier 33 tour que j’ai voulu à tout prix et que j’ai acheté tout seul, ( accompagné par un fameux tonton Louis, ancien baryton de l’Opéra d’Alger ! )
“ La révolution Française” opéra rock de Claude-Michel Shönberg et Raymond Jeannot !
J’avais sept ou huit ans et j’ignore totalement d’où m’est venu l’idée d’acheter ce double album, qui devait être assez coûteux à l’époque. Probablement que j’avais entendu des chansons à la radio...
Le premier truc que j’ai voulu, c’est “ La révolution Française “, voilà comment se construisent les imaginaires. Une enfance avec Pif Gadget et “ La révolution Française “, c’est très formateur, d’un point de vue politique. Impossible d’adhérer au MoDem avec une jeunesse aussi tumultueuse !
Cet opéra rock, est en plus illustré par 12 pages de BD et parmi les chanteurs, il y a Alain Bashung, les Martin Circus, Les Charlots, ( avec les Chœurs de l’Opéra ! ), Antoine...
Enfin, c’est une pure merveille.
Si vous connaissez cet ovni, dites le moi, j’ai l’impression d’être le seul à aimer ça !