Sarcosy-corner

Publié le par WENS

Comme vous avez été des centaines de milliers à me le faire remarquer, j’ai écrit Sarkosy et non pas Sarkozy, dans ma dernière N of ze W…Et en plus, je l’ai écrit plein de fois !
Bien sûr, que Sarkozy, ça s’écrit avec un Z, comme Zorro, (comme Zigomar aussi !)
Il doit y avoir une explication plus ou moins fumeuse et psychanalytique, mais ça peut aussi être juste un effet de mon fameux sens de l’orthographe si particulier. Peut-être aussi, que c’est à force de l’appeler Sarkouillo
Ah, il est vraiment très fort ce petit Nicolas, voyez un peu : nous sommes au lendemain de la grande messe Royal et de quoi t’est-ce qu’on cause dans les chaumières à propos d’un S mal t’à propos ?
Encore de Sarkozy !
De toute façon, ça tombe bien, j’ai décidé de me ranger du côté de la force…Moi aussi, comme Enrico et Roger, j’ai décidé de soutenir publiquement Nicolas SarkoZy !
J’aurai pu citer aussi Glucksman et Finckelkraut, mais c’est vachement plus compliqué à écrire que Enrico et Roger !
Non, mais c’est logique, vous avez dû remarquer que je suis tout de même un tout petit peu gauche, moi aussi, donc il est tout naturel que je vote à droite au prochain sondage. Et puis qu’est-ce que vous voulez, comme tout le monde, je suis sensible à ces ralliements spontanés de l’élite intellectuelle à notre charismatique trou du cul de l’UMP.
 Oups ! ça m’a échappé, je voulais dire président de l’UMP !
Il faut me pardonner, je ne suis SarkoZyste que depuis quelques minutes, j’ai encore de mauvais réflexes de racaille.
Putain ! ça fait du bien d’être libéral, tout d’un coup ! Vous devriez essayer, c’est fou ce que ça libère ! Plus de questions existentielles à se poser, juste ce dire que ce qui compte, c’est le pognon, c’est de faire son beurre et d’être du côté du manche de la baratte.
Je dois dire que je le sentais venir, ce changement…Hier, j’ai complètement oublié de m’intéresser au meeting de Villepin
 C’était Villepinte ?
 Ah, j’avais cru Villepin, comme je commençais à me Sarkozire, je me suis dit : Je ne vais quand même pas écouter les propositions pour « la France que c’est possible », du Premier ministre des cent jours et de la confiance réunis.
Et puis, ce matin, je chope d’une oreille distraite un bout de discours de Royal dans lequel elle prononce cet infect tic de langage débile : « gagnant-gagnant »
Là, c’est comme si je l’avais surprise en train de boulotter ses crottes de nez. C’est terrible, avec ce petit « gagnant-gagnant », elle a tout d’un coup « perdu-perdu » toute l’estime que j’avais pour sa beauté,( je voulais dire, bien sûr, pour la puissance de sa pensée politique !).
Bon, comme l’opinion publique, je suis versatile, capable de tout, sans réelles convictions, inconséquent, j’en passe et des pires… Je peux donc changer d’avis jusqu’à la toute dernière seconde, dans le confessionnal du bureau de vote, levant les yeux vers les cieux qui sont vides et ne contemplant que la peinture écaillée du plafond municipal. Là, touché soudain par la grâce et le délabrement des lieux, qui peut savoir quel candidat se retrouvera plié dans l’enveloppe…

Publié dans blog.captain.arobase

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D
Beaucoup de personnes disent voter pour l'un ou l'autre... mais que font faire ces personnes lorsqu'elles seront isolées, tranquilles, sans regard pour juger, sans plus aucune influence d'aucune sorte, face à l'enveloppe à remplir ? tiens au fait, est ce qu'il y a un temps maximum autorisé dans l'isoloir ? au bout d'une heure, il faut sortir ? je souris en me posant cette question !!!
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