Abracadabra
Vous avez remarqué les copains ?
Cette année, je n’ai pas parlé de la rentrée des classes. Rien sur les enseignants, j’en connais trop maintenant, et puis alcaloïde, c’est pas de la tarte de reprendre le boulot quand ça fait deux mois que tu glandes.
Si en plus tu as ce foutu donneur de leçons, analphabète et méchant de Capt’ain @ qui vient te briser les nougats…
Analphabète, c’est un mot que j’aime bien, sûrement parce que j’en suis au stade anal de l’orthographe. Le stade anal, après il y a le stade alpha et puis le stade bêta, bien sûr, comme le sont tous les stades pour peu qu’il y ait à l’intérieur une manifestation sportive, ce qui est assez courant…
Analphabète, c’est le genre de mot que tu as intérêt à savoir écrire !
Non, je n’ai rien dit sur les en saignant, because j’ai fait le compte des amis qu’il me reste après mon petit faible pour la Ségolène et, malédiction ! Je me rends compte que je fréquente plein d’enseigne-gnangnan !
Bigre, si je veux pouvoir compter sur un bol de soupe compatissant après avoir dansé tout l’été dans les bras charnus de sculpturales naïades, il faut que je fasse gaffe à ménager certaines susceptibilités. C’est que c’est chatouilleux sur la question du sacerdoce ces petites bêtes là.
Quand la bise sera venu, j’irai me chauffer en toute quiétude près de leurs radiateurs, parce que cette année, je n’aurais pas été un élève frondeur et dissipé.
Il faut dire que pour cette rentrée, tout baigne. Il y a un nouveau ministre de l’éducation avec une voix agréable et ça, c’est drôlement chic.
Une belle voix, c’est comme du miel pour la gorge, comme du Mozart pour les oreilles, comme de la vaseline pour le stade analphabète…
Cette fois, ça va marcher avec le corps enseignant perclus de douleurs. Monsieur le ministre est au parfum, et il a tout un plat de couleuvres à leur faire avaler.
Le mal être des enseignants, c’est qu’ils préféreraient être des aventuriers, des pirates, des écrivains, mais avec la sécurité de l’emploi…Et qu’ils se font chier à être gardien de prison.
C’est un paradoxe difficile à vivre. Nous les artistouilles, c’est un peu la même chose mais à l’envers, on est des fils du vent, mais on rêve d’avoir un mécène, de savoir de quoi sera fait demain.
Eh, mais on pourrait faire l’expérience de fonctionnariser les artistes et de payer les professeurs en droits d’auteurs, non ?
Xavier Zardoz, il pourrait réformer ça avec sa voix de velours…( Mon voisin agriculteur, il a aussi une voix de velours, mais c’est une voix de velours côtelée, bien sûr !)
Ouais, sauf que quand tu files de la thune à des artistes pour ne rien faire, et bien ils ne font rien. Et c’est là que l’on voit que les enseignants, ils ne sont pas si mauvais, parce qu’eux, ils font quand même un petit quelque chose.
Moi, tu me mets à leur place, je fais des dessins dans les marges du tableau noir et je m’amuse à tirer les couettes des filles !
Et puis, il faut bien le dire, ceux qui n’aiment pas ça, c’est pas les pires. Ceux qui ont un jardin secret, que leurs ailes de géant empêchent de marcher en rang, c’est généralement les profs les plus intéressants.
Les vraiment dangereux, c’est les malades qui aiment ça.
Les investis d’une mission sacrée, (bien que laïque et obligatoire), les soumis à la hiérarchie, les programmés, les qui jubilent en corrigeant, qui sanctionnent, qui interrogationsurprisent…
Bon, voilà, je vous ai fait mon petit turlututuchapeaupointu sur la rentrée, avouez que ça vous aurait manqué !
Allez, les copains enseignants déviants, je compte sur vous pour faire germer quelques graines de rebelles et d’anticonformistes parmi les petits consommateurs que vous avez la charge d’éveiller au libéralisme !
À ce propos, ce grand dépendeur d’andouille de Bernard Laporte nous demande de nous habiller en bleu pour l’ouverture du rugbiznesse. C’est leur marotte à ces gus de droite de vouloir nous habiller en bleu, on dirait…
J’en connais un chouette de professeur qui a ramené de ses vacances en Allemagne toute une panoplie aux insignes de l’armée Rouge, c’est le moment d’arborer fièrement l’étoile Rouge, symbole Martien s’il en est !
Cette année, je n’ai pas parlé de la rentrée des classes. Rien sur les enseignants, j’en connais trop maintenant, et puis alcaloïde, c’est pas de la tarte de reprendre le boulot quand ça fait deux mois que tu glandes.
Si en plus tu as ce foutu donneur de leçons, analphabète et méchant de Capt’ain @ qui vient te briser les nougats…
Analphabète, c’est un mot que j’aime bien, sûrement parce que j’en suis au stade anal de l’orthographe. Le stade anal, après il y a le stade alpha et puis le stade bêta, bien sûr, comme le sont tous les stades pour peu qu’il y ait à l’intérieur une manifestation sportive, ce qui est assez courant…
Analphabète, c’est le genre de mot que tu as intérêt à savoir écrire !
Non, je n’ai rien dit sur les en saignant, because j’ai fait le compte des amis qu’il me reste après mon petit faible pour la Ségolène et, malédiction ! Je me rends compte que je fréquente plein d’enseigne-gnangnan !
Bigre, si je veux pouvoir compter sur un bol de soupe compatissant après avoir dansé tout l’été dans les bras charnus de sculpturales naïades, il faut que je fasse gaffe à ménager certaines susceptibilités. C’est que c’est chatouilleux sur la question du sacerdoce ces petites bêtes là.
Quand la bise sera venu, j’irai me chauffer en toute quiétude près de leurs radiateurs, parce que cette année, je n’aurais pas été un élève frondeur et dissipé.
Il faut dire que pour cette rentrée, tout baigne. Il y a un nouveau ministre de l’éducation avec une voix agréable et ça, c’est drôlement chic.
Une belle voix, c’est comme du miel pour la gorge, comme du Mozart pour les oreilles, comme de la vaseline pour le stade analphabète…
Cette fois, ça va marcher avec le corps enseignant perclus de douleurs. Monsieur le ministre est au parfum, et il a tout un plat de couleuvres à leur faire avaler.
Le mal être des enseignants, c’est qu’ils préféreraient être des aventuriers, des pirates, des écrivains, mais avec la sécurité de l’emploi…Et qu’ils se font chier à être gardien de prison.
C’est un paradoxe difficile à vivre. Nous les artistouilles, c’est un peu la même chose mais à l’envers, on est des fils du vent, mais on rêve d’avoir un mécène, de savoir de quoi sera fait demain.
Eh, mais on pourrait faire l’expérience de fonctionnariser les artistes et de payer les professeurs en droits d’auteurs, non ?
Xavier Zardoz, il pourrait réformer ça avec sa voix de velours…( Mon voisin agriculteur, il a aussi une voix de velours, mais c’est une voix de velours côtelée, bien sûr !)
Ouais, sauf que quand tu files de la thune à des artistes pour ne rien faire, et bien ils ne font rien. Et c’est là que l’on voit que les enseignants, ils ne sont pas si mauvais, parce qu’eux, ils font quand même un petit quelque chose.
Moi, tu me mets à leur place, je fais des dessins dans les marges du tableau noir et je m’amuse à tirer les couettes des filles !
Et puis, il faut bien le dire, ceux qui n’aiment pas ça, c’est pas les pires. Ceux qui ont un jardin secret, que leurs ailes de géant empêchent de marcher en rang, c’est généralement les profs les plus intéressants.
Les vraiment dangereux, c’est les malades qui aiment ça.
Les investis d’une mission sacrée, (bien que laïque et obligatoire), les soumis à la hiérarchie, les programmés, les qui jubilent en corrigeant, qui sanctionnent, qui interrogationsurprisent…
Bon, voilà, je vous ai fait mon petit turlututuchapeaupointu sur la rentrée, avouez que ça vous aurait manqué !
Allez, les copains enseignants déviants, je compte sur vous pour faire germer quelques graines de rebelles et d’anticonformistes parmi les petits consommateurs que vous avez la charge d’éveiller au libéralisme !
À ce propos, ce grand dépendeur d’andouille de Bernard Laporte nous demande de nous habiller en bleu pour l’ouverture du rugbiznesse. C’est leur marotte à ces gus de droite de vouloir nous habiller en bleu, on dirait…
J’en connais un chouette de professeur qui a ramené de ses vacances en Allemagne toute une panoplie aux insignes de l’armée Rouge, c’est le moment d’arborer fièrement l’étoile Rouge, symbole Martien s’il en est !