Bing ! Boum ! Bang !

Publié le par WENS

Ça flingue pas mal dans le monde …À Bagdad, c’est normal, c’est tous les jours. Dans une université amerloque aussi, c’est une tradition, la tuerie fait partie du folklore US, ils l’exportent, en font du mythe, des images…C’est vrai qu’on se ferait chier au cinéma si le monde était depuis les origines, fréquenté par des gentlemen polis et attentionnés. Custer et Géronimo échangeant les cartes de leurs clubs respectifs et convenant d’un partage équitable du territoire, d’une mise en commun des ressources et d’une direction collégiale de la nation, et plus de John Wayne, de “Fort Alamo”, de” Flèche brisée”…
 La tuerie, le massacre, j’tire dans l’tas de tous ces salauds de gosses de riches, yark yark yark !
Il y a des fois, j’vous jure on regrette le pithécanthrope !
 Déjà que c’est pas marrant d’aller à l’école, si en plus tu risques de t’y faire descendre par un déséquilibré, autant aller bosser !
C’est les enfants morts à Bagdad qui doivent bien rigoler…
J’espère que vous avez à l’esprit qu’avec Nicolas Sarkozy, on aurait repéré le tueur avant l’age de 3 ans et qu’après son passage, dans un centre de redressement approprié, il aurait fait un soldat tout à fait convenable.
Est-ce qu’avec la méthode Sarko-génétique on aurait repéré à temps George Bush ?…Mystère !
On devrait peut-être leur envoyer Sarkozy, aux cow-boys…
Ah ouais, on ne peut pas, là-bas il serait un immigré sans papiers. Pour les américains, un Sakozy, c’est comme un Mouloud pour nous, ça peut pas faire ministre de l’intérieur comme ça…
Le monde est mal fait, on ne peut même grouper tous les jobards sur le même continent !

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Pense-bête…



Quand tu ne sais plus quoi dire : prendre des accents Gaullien.
Bercy outragé, Bercy humilié, mais Bercy libérééééuuu !
Merci Paris, Mercy Berci !!!!!
Bon, c’est vrai qu’on voit mal le général De Gaulle dire : « Merci Bercy ! »
Le Baybayrou, ça lui va bien. C’est son petit côté rock’n’roll.
« C’est un fameux trois mats fin comme un oiseau hisse et ho… »
Ah, c’est quelque chose, cette dernière ligne droite !
Oui, la dernière ligne, elle est toujours droite. C’est bien là le problème.
( Vous avez vu, j’essaie de faire des phrases avec plein de virgules, comme Christine Angot ! )
Oh ! Il faut que je vous cause de Christine Angot. Ça n’a rien à voir avec la campagne électorale, c’est juste que ma compagne lit des tonnes de bouquins et que ces jours-ci, qu’est-ce que je n’vois pas dans ses mains ?
Un livre de Christine Angot. Avouez que vous aviez deviné ?!

« Tu le sais bien, je ne suis pas comme ça, ce n’est pas moi ça, être désespérée, mais tu sais, pourtant, en ce moment, je suis désespérée, c’est ce que je ressens, je ressens un profond désespoir. »
« Mais tu as tort. Tu sais bien que les choses vont changer. Tu as tort, voyons, mais je comprends, quand on est comme ça, on pense que ça ne changera jamais, mais tu vas voir, moi j’y crois, toi, voyons, toi, ce n’est pas toi, ça, c’est la fatigue, ça fait ça quand on est très fatigué, parfois tu sais quand je pense à toi, je me dis je ne sais pas comment elle fait, car je vois bien, je me doute tu sais. Je suis là. Tu as envie de faire quoi là ? Tu veux aller au cinéma ?
« Je ne sais pas. »
« Si tu ne sais pas, moi je ne sais pas non plus. »
« Ben oui mais écoute je ne sais pas. Et toi ? »
« Moi ça m’est égal, moi de toute façon j’ai du travail, alors ne me demande pas, ne me demande pas à moi. »
« Tu vois, tu t’énerves déjà. »
« Je ne m’énerve pas, je suis content d’être avec toi, mais à condition que tu saches un peu, je ne peux pas penser à ta place. Alors qu’est-ce que tu veux faire ? Vite. Dis-moi. »
« Je ne sais pas écoute, je suis fatiguée. »
« Oui, je sais tu es fatiguée. Vas dormir alors. »

C’est beau hein ? Il y en a des pages et des pages, ça, s’appelle…
« Je ne sais pas, je ne sais pas comment ça s’appelle, tu vois, des fois, on, ne, sait, pas, comment ça s’appelle. Et ce n’est pas plus mal, d’ailleurs, tu vois. »

Ah ah ah ! …Le titre c’est : « Rendez-vous » et c’est chez Flammarion, au cas il y aurait parmi vous des petits pervers qui voudraient savoir la, su, i, t, e.
À un moment, elle écrit aussi cette phrase magnifique, qui à mon avis sauve le livre : «  Il a remis sa veste que d’ailleurs il n’avait pas retirée ».
Bon, c’est juste des passages qu’elle me lit, ( pas Christine Angot, dieu soit loué !(il est à louer chez « locatou »)), mais ça nous fait bien marrer.
Moi, j’aime beaucoup Margueritte Duras, à première vue, Angot, ça me fait penser à quelqu’un voudrait faire du Duras. Elle a le mode d’emploi, la boîte de virgules, mais elle n’a pas le marin de Gibraltar, elle n’a pas le barrage contre le Pacifique. Elle n’a pas traversé la guerre, croisé Mitterrand pendant l’occupation, vécu en Extrême-Orient…Elle a juste traversé la place de la Comédie à Montpellier avec son cartable sous le bras pour se rendre à ses rendez-vous avec des journalistes.
C’est un jugement à l’emporte-pièce, peut-être que le bouquin est quand même intéressant, j’essaierai d’y jeter un ¦il …En tout cas, la touche « virgule » doit être bien creusé sur son clavier à la Christine Angot.

À part ça, j’ai entendu sur France inter ce matin, Blanchette, la petite chèvre de Monsieur Seguin. Pauvre Dominique Voynet, elle se sera battue toute la nuit, mais au matin, le loup l’a mangé. Décidément, l’écologie peut dire un grand merci à Nicolas Hulot.
Je suis désolé pour les Hulotphiles, mais j’avais raison. C’est peut-être par naïveté, et c’est encore plus grave, mais Nicolas Hulot, avec le coup médiatique raté de son « pacte écologique », il a définitivement fait sortir le sujet de la campagne. Encore une belle preuve de l’efficacité du concept opportuniste « ni gauche ni droite ».


Publié dans blog.captain.arobase

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